Dans le style "décadent"
Pour la tradition contre-révolutionnaire, la France a trahi sa mission historique en 1789. La décadence, cause et conséquence de ce désastre, est un thème central de son imaginaire politique. Le motif se répand dans les lettres françaises et s'épanouit dans un courant qui se réclame de Baudelaire. Jean de Palacio, professeur émérite à la Sorbonne, offre, dans La Décadence. Le mot et la chose, une passionnante tentative de cerner la grammaire et les images de ce courant...
Cédric JACOB, infatigable passionné de Charles Baudelaire, poète et docteur en « Sciences de l'Univers » organise depuis de nombreuses années et notamment dans la ville de Nice une série de conférences autour de « science et poésie ». En ce printemps 2009, il donne aux jeunes lycéens trois conférences intitulées : « Astronomie et Poésie », le mercredi 11 mars, de 8h à 10h, avec la classe de première S, dans le cadre du cours de français «La Place de l'Homme dans l'Univers », le vendredi 20 mars de 10h à 12h, pour la classe de première S, dans le cadre du cours de physique. « Hommage à Charles Baudelaire et aux Fleurs du Mal », le jeudi 26 mars de 15h à 17h, pour les classes de première S et ES, et pour deux classes de seconde...
L’interchangeabilité de l’écriture et de la peinture dans l’œuvre de Baudelaire est incontestable. Il existe un transfert entre l’analyse offerte dans ses Salons et l’écriture poétique. Dans « Les Phares », poème que Baudelaire cite dans L’Exposition Universelle de 1855, on est frappé par le caractère interchangeable d’une exégèse qui tient des deux contextes, artistique et poétique, une interaction qui tente parfois à se transformer en une aire d’expression personnelle comme dans « Le désir de peindre » où surgit une conjugaison de la pratique scripturale et de la voix lyrique qui invente le tableau...
Projet de numéro sur l’allégorie (à paraître au printemps 2010) Au début de la Troisième partie de L'Éducation sentimentale, Frédéric contemple le tableau de Pellerin : « Cela représentait la République, ou le Progrès, ou la Civilisation, sous la figure de Jésus-Christ conduisant une locomotive, laquelle traversait une forêt vierge ». Au-delà de la critique satirique de l'humanitairerie de 48, Flaubert pose ici la question de l'allégorie et de la relation de l'image à l'idée. Il pose également la question du regard à porter sur l'œuvre allégorique : comment la voir ? L’interpréter ? Parce qu'elle « représente » et narre, elle n'a pas pour visée le Beau, mais le Sens. Elle ne se contente pas d'être là, elle signifie avant tout...
One-day colloquium to be held at Bangor University Saturday 21 February 2009 Nineteenth-century French poetry has inspired writers and thinkers in a whole range of domains, affecting artistic and theoretical production not just in nineteenth-century France itself, but throughout the twentieth and twenty-first centuries and in countries beyond France. As the poetry of this period is transposed into different modes of thought and form that reach into our own century, a number of key questions arise: - What domains does nineteenth-century French poetry infiltrate and influence? - What does this mean for the status, or ‘life’, of poetry? - What are the extent and modifications of the poetic model? - Why is the influence so far-reaching?
Dans le cadre des deux Journées d’études : « Les anniversaires de Baudelaire » (9 avril et 25 juin 2008). « Les Fleurs du Mal en musique », journée organisée par Pierre Brunel (CRLC-Paris IV), Binod Khakurel et Sébastien Mullier. Mercredi 25 juin 2008. Université Paris IV-Sorbonne, 1 rue Victor Cousin, 75005 Paris. Amphithéâtre Michelet (entrée : rue saint Jacques), 9h15-17h00. Matinée : « Musique de Baudelaire » et Après-midi : Concert.
LA FOLIE BAUDELAIRE de Roberto Calasso, traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro
Un livre de Roberto Calasso est comme une forêt, une ville, une immense bibliothèque. On y entre avec désir et crainte – celle d’être englouti. Mais très vite, la crainte disparaît, et le désir trouve à se satisfaire au-delà de toute mesure. Jamais cependant on ne domine le lieu, jamais on ne l’embrasse d’un seul regard. On y circule, séduit, émerveillé. Dès les premières pa...